mercredi 20 février 2013

Parabole: le grain qui pousse tout seul

Aujourd'hui les enfants ont entendu la parabole du grain qui pousse tout seul. La réflexion qui a suivi a été profonde.
Encore une parabole qui nous parle du royaume des Cieux. Jésus ne se lasse pas de le comparer à des actes quotidiens presque anodins. Ici, il prend l'exemple du grain que l'homme met en terre et quoiqu'il fasse (dormir ou pas), le grain pousse tout seul: d'abord les feuilles, puis l’épi, puis les graines dans l’épi. L'homme ne sait pas comment l’œuvre se fait, mais quand la moisson est à point il coupe le blé...

Marc 4,26-29:
"Il en est du Royaume des Cieux comme d'un homme qui aurait jeté du grain en terre: qu'il dorme et qu'il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse, il ne sait comment. D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, puis plein de blé dans l'épi. Et quand le fruit s'y prête, aussitôt il y met la faucille, parce que la moisson est à point."


Rémy a travaillé sur cette parabole de façon très personnelle

Le mystère de la foi

Dans la séance de catéchèse d'aujourd'hui, nous avons vu ensemble le "mystère de la foi". C'est cette prière que récite le prêtre dans le rite ordinaire du rite romain juste après la consécration. Elle se veut, en quelque sorte, être le résumé du mystère divin: la mort, la résurrection et la venue du Christ (parousie).


Cette présentation est pour les enfants de 6-9ans et vient après la présentation des gestes liturgiques (mélange d'eau et du vin, etc).
Nous lisons ensemble quelques citations du nouveau testament qui nous attestent la vérité de ce mystère.

La méditation autour de ce triple mystère peut être très profonde. La participation active à la messe et l'écoute de cette prière nous renvoie toujours au sens ultime de la vie.
 
"Nous proclamons ta mort Seigneur Jésus,
nous célébrons ta résurrection,
nous attendons ta venue dans la gloire."  

dimanche 17 février 2013

Jérusalem

Lors de notre séance de catéchèse, nous avons fait l'étude de Jérusalem, pour mieux situer les différents lieux de la Passion.

C'était aussi l'occasion de revoir les différentes régions d'Israël, de situer les trois villes majeures sur le relief et de se remémorer les noms des fleuves, mers etc.

Pour la présentation de Jérusalem, il convient d'avoir un matériel en relief, avec les murs d'enceinte en 3D, mais malheureusement je n'ai pas encore eu le temps de m'y pencher. Peut-être pour l'année prochaine? Je trouve que c'est vraiment très différent, beaucoup plus parlant pour les enfants d'avoir le relief avec la ville qu'ils peuvent construire.


Nous rappelons que dans la parabole du Bon Berger, le Berger donne sa vie pour les brebis et ceci s'est réalisé sur le Calvaire lors de la crucifixion du Christ. Le troisième jour, la Lumière du monde s'est rallumée à nouveau pour toujours (on allume la bougie).


Le livret qui accompagne le matériel et qui explique  chaque étape de la Passion

Adrien travaille sur la carte muette pour y poser les différentes étiquettes avec les noms des endroits de la Passion (Cénacle, maison de Caïphe etc).

 

Rémy se met au travail en dessinant le temple de Jérusalem

Les deux grands continuent leur travail de paraboles. Ils ont fait chacun un petit livret dans lequel ils écrivent toutes les paraboles du Royaume des Cieux, parfois accompagnées d'un petit dessin. Une jolie manière, totalement spontanée de la part des enfants, de faire une synthèse des paraboles.


Adrien travaille avec le matériel de la dernière Cène 
(puisqu'on a parlé du Cénacle et du dernier repas de Jésus avec ses apôtres)

Grégoire a colorié les différents lieux de la Passion sur une photocopie. Même si l'enfant de 4 ans ne comprend pas tout  ça (la présentation s'adressait particulièrement aux grands), quelques éléments ont été assimilés parmi lesquels: la dernière Cène, les lieux de la mort et de la Résurrection.

samedi 16 février 2013

La catéchèse pour les tout petits

Ce matin, lors de notre séance de catéchèse, j'ai eu un très long moment avec notre petit garçon de 2ans et demi qui voulait travailler et ne plus s'arrêter, alors même que les autres enfants avaient fini et qu'après la prière ils étaient redescendus. Je suis resté toute seule avec Théophile qui a fermé la porte pour être tranquille.
Nous avons sorti le matériel du Bon Berger et il a mis un bon moment pour sortir les brebis une par une. C'est encore en observant l'enfant que je me suis rendue compte à quel point ce matériel religieux est adapté aux plus petits. Je "doutais" encore un peu de la pertinence de ce matériel pour les très jeunes enfants en catéchèse, parce que je pensais qu'aussi petits qu'ils soient, le sens profond de cet parabole ne pouvait que leur échapper.. 


A cet âge, il est clair que l'enfant n’expérimente pas cette parabole comme nous. Mais il travaille néanmoins profondeur avec la sensibilité qui est celle de son âge. Un enfant entre 2 et 3ans manifeste le besoin de manipuler, manipuler et encore manipuler. Sortir toutes les brebis de la boîte, les mettre dans l'enclos et faire en sorte que l'enclos sois fermé, que les moutons ne tombent pas exige déjà) une sacrée organisation dans l'espace et un rangement méticuleux. 



J'ai avancé alors le Bon Berger pour que Théophile fasse sortir les brebis une à une de sorte qu'elles le suivent. Il me demande alors "pourquoi sortir?". Voilà une occasion de lui dire que les brebis ont faim et soif et qu'il faut les emmener à un endroit où il y en a. Le Bon Berger les appelles pour les emmener.
Théophile les sort et les mets devant le Bon Berger, la tête tournée vers l'intérieur de l'enclos... En tant qu'adulte, on se dit peut-être, "mais zut alors", il n'a rien compris, il faut regarder le Bon Berger. Mais peut-être avons nous tort de penser cela? Certes, les brebis ne regardent pas le Bon Berger, mais elles regardent toutes dans la même direction. L'enfant travaille sur lui, avec sa perception du moment. Il les fait toutes regarder dans la même direction. Son travail "inconscient" montre une cohérence. Cette idée va prendra une autre dimension lorsque l'enfant découvrira progressivement la personne du Bon Berger.

 En le regardant aligner ses brebis, j'ai pu prendre conscience à quel point cette catéchèse s'appuie sur les principes pédagogiques et anthropologiques de Maria Montessori: l'enfant travaille sensoriellement le matériel et découvrira plus tard sa fonction symbolique et spirituel (par exemple en Montessori: l'enfant travaille le binôme à 3/4 ans d'une manière d'un puzzle et bien plus tard, il découvrira que ce binôme contient une formule et pourra la reconstruire à partir du matériel...)



Théophile a entièrement fini de ranger les brebis dans l'enclos, puis il l'est à remis dans la boîte. Le soin et la concentration qu'il mettait m'ont profondément frappés
.
Il a voulu ensuite faire la scène de la Nativité. Il a sorti tous les personnages, il a accroché l'ange, il a conduit les bergers  ainsi que les moutons de la crèche pour l'adoration, et l'ange. Il était important pour lui que tout le monde soit près de l'enfant... et il a raison...
Avant d'entamer tout ce travail, il avait déjà travailler avec le levain. Il s'est fait un petit pain. Là encore, c'est merveilleux de voir avec quelle délicatesse l'enfant verse une goutte d'eau dans la farine si on le laisse agir comme un adulte! On les en croit incapable, mais c'est souvent la limite que nous leur imposons qui leur ôte la chance de savoir faire.
J'ai pris une belle leçon aujourd'hui et j'ai vu à quel point la catéchèse pour les tous jeunes enfants peut être aussi passionnante...

samedi 26 janvier 2013

Le trésor dans le champs...

 Aujourd'hui nous avons présenté la parabole du trésor dans le champs. C'est là encore une parabole qui évoque le Royaume de Dieu.
La particularité de cette présentation tient à l'absence de matériel. Elle est une merveilleuse initiation à la méditation. Les enfants sont invités à fermer les yeux. Ils leur est ensuite proposer de rechercher au fonds d'eux même le champ et le trésor qui s'y cache. Quel est ce champ? Où se trouve-t-il? Et ce trésor enfoui?...comment le trouver?

Cette parabole permet d'approfondir celle du marchand de perles ou encore de la graine de moutarde. Elle s'adresse plutôt aux enfants de 5-6ans et au-delà.


 Un enfant a trouvé que le champ c'est l'homme..et que le trésor c'est le cœur de l'homme...

 Après le travail sur la parabole, Adrien et Grégoire ont fait le mélange de l'eau et du vin,en observant toujours ce que devient la petite goutte d'eau...



Ensuite ils ont poursuivi avec le plateau de la parabole du levain... C'est certainement l'une des activités les plus appréciées...Il ne se passe pas une séance sans qu'ils ne travaillent le levain dans la pâte...
 



 

 Rémy a eu envie de travailler avec tout le matériel du rosaire...Voilà un travail qui demande de la patience et qui permet de suivre tout le chemin de Vie du Christ.  Il s'agit de nouer toutes les dizaines avec les bonnes couleurs, de disposer les images à chaque dizaine, et d'apposer enfin le nom du Mystère...

 

 

 





 
Grégoire  a travaillé un autre jour autour de l'autel et des vêtements du prêtre

Epiphanie

La veille de l'Epiphanie, la présentation de l'adoration des Mages s'impose. Autour de cette histoire de Jésus nous avons approfondi notre méditation autour des présents des Mages venus d'Orient...



Après, nous leur avons présenté les rites de l'encensement de l'autel  selon les trois figures cosmiques traditionnelles (circumambulation autour de l'autel, encensement crucicirculaire sur les oblats et encensement vertical).  Ainsi est rendue manifeste l'extension au Cosmos de l'Amour du Christ dont la puissance élève tout l'Univers.
(Cette présentation ne fait pas partie des cours élaborés par Sofia Cavalletti)




jeudi 6 décembre 2012

Fête de la saint Nicolas




QUI EST SAINT NICOLAS?
Le saint patron préféré des enfants a connu une réelle existence terrestre. Le célèbre personnage devenu légende a vécu au IIIème siècle.
Nicolas de Myre (encore appelé Nicolas de Bari) est né à Patara (sud ouest de l'actuelle Turquie entre 250 et 270 après JC. Il fut fait prisonnier sous l'empereur Dioclétien qui régnait notamment sur toute l'Asie mineure et qui mena plusieurs persécutions conte les chrétiens. Saint Nicolas fut alors contrait de vivre quelques temps en exil.
Avant sa mort, l'Évêque de Myre se serait rendu à Rome pour rencontrer le pape. Il aurait séjourné à son retour dans la ville de Bari (Italie méridionale). A nouveau victime des persécutions de l'Empire romain, il serait mort le 6 décembre 343. 
Les légendes concernant sa vie remontent au Xème siècle. L'une d'entre elles rapportent qu'il aurait ressuscité trois enfants tués par un boucher. Les nombreux miracles qu'on lui attribue font de lui le protecteur de nombreuses corporations. Il est ainsi le saint patron des enfants, des prisonniers, des navigateurs, des avocats et des célibataires.
Au Xème sicèle, le Duché de Lorraine hérita d'une relique de saint Nicolas. Au sud de Nancy une grande basilique fut édifiée à Saint-Nicolas-de-Port. Ainsi, il est  devenu le saint-patron de la Lorraine.
Aujourd'hui saint Nicolas est vénéré dans de nombreux pays d'Europe: en France, en Allemagne, en Suisse, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Pologne, en Autriche ou encore en Russie.


LA FÊTE DE SAINT NICOLAS
Saint Nicolas est fêté le 6 décembre. Il vient visiter les maisons et offre quelques friandises aux enfants. Suivant les régions les traditions varient. De la simple visite familiale au grand défilé qui engage toute une ville, chacun s'est approprié la bonté du grand saint à sa manière.
Chacun peut ainsi s'inspirer de ces diverses coutumes pour pour faire de cette journée du 6 décembre une journée marquante pour les enfants. Car, ce qui fait la spécificité de cette fête aujourd'hui, c'est qu'elle est principalement destinée aux enfants, même si souvent les adultes ont plaisir à la mettre en œuvre...
Chez nous, la tradition vient du côté allemand...Nous souhaitons la perpétuer car elle nous semble être une excellente occasion de préparer Noël. Si souvent saint Nicolas vient "sermonner" et "récompenser" les enfants, il est possible d'organiser les choses autrement pour éviter la tournure trop moralisatrice que pourrait alors prendre la visite tant attendue.
Saint Nicolas nous rendra bien visite dans son habit solennel. Mais, il viendra nous raconter à sa façon l'épisode de la nativité. Ensuite, il  posera quelques questions aux enfants sur le mystère de Noël, le temps de l'Avent, la symbolique liturgique, etc. Il nous proposera de chanter quelques chants avec lui. Puis, viendra le moment de partager quelques chocolats et friandises avant de s'endormir.


Les enfants ont besoin d'événements marquants pour comprendre l'importance de certaines périodes de l'année ou de certains moments de la vie. La fête de saint Nicolas peut les aider à se rapprocher un peu plus encore de la fête de Noël.

Bonne fête à tous!