Affichage des articles dont le libellé est Liturgie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Liturgie. Afficher tous les articles

mercredi 20 février 2013

Le mystère de la foi

Dans la séance de catéchèse d'aujourd'hui, nous avons vu ensemble le "mystère de la foi". C'est cette prière que récite le prêtre dans le rite ordinaire du rite romain juste après la consécration. Elle se veut, en quelque sorte, être le résumé du mystère divin: la mort, la résurrection et la venue du Christ (parousie).


Cette présentation est pour les enfants de 6-9ans et vient après la présentation des gestes liturgiques (mélange d'eau et du vin, etc).
Nous lisons ensemble quelques citations du nouveau testament qui nous attestent la vérité de ce mystère.

La méditation autour de ce triple mystère peut être très profonde. La participation active à la messe et l'écoute de cette prière nous renvoie toujours au sens ultime de la vie.
 
"Nous proclamons ta mort Seigneur Jésus,
nous célébrons ta résurrection,
nous attendons ta venue dans la gloire."  

samedi 12 mai 2012

Mélange de l’eau et du vin: Symbole de notre divinisation

Aujourd'hui nous avons présenté aux enfants la préparation des burettes qui se fait en sacristie et la mélange d'eau et du vin que le prêtre effectue à l'autel.
Idéalement pour les 3-6, ces deux présentations ont lieu en deux fois, mais vu que nous avons aussi des enfants plus âgés et que nous manquons un peu de temps, nous l'avons fait pour tous le même jour.

La préparation des burettes, Grégoire assisté par Ben

Le mélange d'eau et du vin: beaucoup de vin et une goutte d'eau... 
C'est un moment central de la méditation d'un chrétien: le vin représente Jésus et l'eau représente les hommes. 
Une fois la goutte d'eau ajouté au vin, on ne peut plus la voir, ni la séparer du vin. La petite goutte d'eau est devenu le vin et le vin a entièrement absorbé l'eau. 
De ce fait, nous sommes tous appelés à prendre entièrement part à la vie divine...

Théophile toujours près de l'autel, prêt pour éteindre les bougies

Oscar et Grégoire qui travaillent le Baptême

 Ils font du dessin, du découpage, du collage




Adrien a commencé aussi une enluminure sur la lettre "A"

Au tour de Ben et d'Adrien de travailler avec le matériel du baptême

 

Et Rémy qui fait un travail avec la préparation du calice et des vêtements du prêtre
 






samedi 28 avril 2012

Le Baptême

Aujourd'hui, nous avons présenté la deuxième partie du Baptême: la parole sacramentelle et son signe liturgique (l'eau).

Nous rappelons aux enfants que la Bible contient la Parole de Dieu: on peut y lire l’Évangile, la vie de Jésus. 
Avec les enfants, nous essayons de nous remémorer quelques passages de la Bible qu'ils connaissent déjà (prophéties, paraboles du royaume...) pour nous arrêter ensuite sur la parabole du Bon Berger. On leur relit le passage de la Bible où le Bon Berger appelle ses brebis par leur nom..., il les connait..., ils connaissent sa voix..., et le suivent...

Vient ensuite la présentation du geste du Baptême (verser l'eau par trois fois sur la tête du baptisé que nous symbolisons avec notre main).
Ensuite nous disons:  "Le jour de ton baptême, le prêtre disait: (nom de l'enfant), je te baptise au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit".
Il est important de souligner que "le prêtre a dit" pour éviter des confusions. 

Les enfants ont pu faire le geste du baptême les uns sur les autres pendant qu'ils disaient les paroles.

Adrien sur la main de Grégoire

Grégoire sur la main de Rémy


Grégoire était  captivé par ce geste du Baptême (et Théophile aussi!!), il fallait encore et encore refaire le geste


Avec Grégoire nous avons regardé un long moment son album de Baptême. Je pense qu'il a vraiment compris ce qui s'est passé ce jour-là...

Grégoire et Théophile ont allumé leur cierge de Baptême au cierge pascal, comme le prêtre l'avait fait le jour de leur baptême

Adrien a calqué le tableau des objets du Baptême


Rémy a continué son travail d'enluminure sur le thème de de la Résurrection


 Nous avons ensuite montré aux grands comment se prépare le calice pour la messe.

On recouvre le calice avec le purificatoire, ensuite avec la patène qui contient l'hostie du prêtre et on pose la palle par dessus

Vient ensuite le voile de calice et la bourse contenant le corporal

Et voilà un Rémy tout fier... au début c'est une sacrée gymnastique pour la tête de retenir tous ces noms latins et de mettre les objets liturgique dans le bon ordre...

dimanche 22 avril 2012

Catéchèse mystagogique de Benoît XVI pour la Vigile Pascale

Lors de la Vigile Pascale Benoît XVI nous a offert une magnifique catéchèse mystagogique et cosmique pour évoquer les grands symboles de cette sainte nuit. En voici le cœur pour les plus petits et les plus grands. On y retrouve les mêmes thèmes que dans la catéchèse du Bon Berger.


"Une nouvelle dimension s’est ouverte pour l’homme. La création est devenue plus grande et plus vaste. Pâques est le jour d’une nouvelle création, c’est la raison pour laquelle en ce jour l’Église commence la liturgie par l’ancienne création, afin que nous apprenions à bien comprendre la nouvelle. C’est pourquoi, au début de la Liturgie de la Parole durant la Vigile pascale, il y a le récit de la création du monde. En relation à cela, deux choses sont particulièrement importantes dans le contexte de la liturgie de ce jour. En premier lieu, la création est présentée comme un tout dont fait partie le phénomène du temps. Les sept jours sont une image d’une totalité qui se déroule dans le temps. Ils sont ordonnés en vue du septième jour, le jour de la liberté de toutes les créatures pour Dieu et des unes pour les autres. La création est donc orientée vers la communion entre Dieu et la créature ; elle existe afin qu’il y ait un espace de réponse à la grande gloire de Dieu, une rencontre d’amour et de liberté. En second lieu, durant la Vigile pascale, du récit de la création, l’Église écoute surtout la première phrase : « Dieu dit : ‘Que la lumière soit’ ! » (Gen 1, 3). Le récit de la création, d’une façon symbolique, commence par la création de la lumière. Le soleil et la lune sont créés seulement le quatrième jour. Le récit de la création les appelle sources de lumière, que Dieu a placées dans le firmament du ciel. Ainsi il leur ôte consciemment le caractère divin que les grandes religions leur avaient attribué. Non, ce ne sont en rien des dieux. Ce sont des corps lumineux, créés par l’unique Dieu. Ils sont en revanche précédés de la lumière par laquelle la gloire de Dieu se reflète dans la nature de l’être qui est créé.
Qu’entend par là le récit de la création ? La lumière rend possible la vie. Elle rend possible la rencontre. Elle rend possible la communication. Elle rend possible la connaissance, l’accès à la réalité, à la vérité. Et en rendant possible la connaissance, elle rend possible la liberté et le progrès. Le mal se cache. La lumière par conséquent est aussi une expression du bien qui est luminosité et créé la luminosité. C’est le jour dans lequel nous pouvons œuvrer. Le fait que Dieu ait créé la lumière signifie que Dieu a créé le monde comme lieu de connaissance et de vérité, lieu de rencontre et de liberté, lieu du bien et de l’amour. La matière première du monde est bonne, l’être même est bon. Et le mal ne provient pas de l’être qui est créé par Dieu, mais existe en vertu de la négation. C’est le « non ».
A Pâques, au matin du premier jour de la semaine, Dieu a dit de nouveau : « Que la lumière soit ! ». Auparavant il y avait eu la nuit du Mont des Oliviers, l’éclipse solaire de la passion et de la mort de Jésus, la nuit du sépulcre. Mais désormais c’est de nouveau le premier jour - la création recommence entièrement nouvelle. « Que la lumière soit ! », dit Dieu, « et la lumière fut ». Jésus se lève du tombeau. La vie est plus forte que la mort. Le bien est plus fort que le mal. L’amour est plus fort que la haine. La vérité est plus forte que le mensonge. L’obscurité des jours passés est dissipée au moment où Jésus ressuscite du tombeau et devient, lui-même, pure lumière de Dieu. Ceci, toutefois, ne se réfère pas seulement à lui ni à l’obscurité de ces jours. Avec la résurrection de Jésus, la lumière elle-même est créée de façon nouvelle. Il nous attire tous derrière lui dans la nouvelle vie de la résurrection et vainc toute forme d’obscurité. Il est le nouveau jour de Dieu, qui vaut pour nous tous.
Mais comment cela peut-il arriver ? Comment tout cela peut-il parvenir jusqu’à nous de façon que cela ne reste pas seulement parole, mais devienne une réalité dans laquelle nous sommes impliqués ? Par le sacrement du Baptême et la profession de foi, le Seigneur a construit un pont vers nous, par lequel le nouveau jour vient à nous. Dans le Baptême, le Seigneur dit à celui qui le reçoit : Fiat lux - que la lumière soit. Le nouveau jour, le jour de la vie indestructible vient aussi à nous. Le Christ te prend par la main. Désormais tu seras soutenu par lui et tu entreras ainsi dans la lumière, dans la vraie vie. Pour cette raison, l’Église primitive a appelé le Baptême « photismos » - illumination.
Pourquoi ? L’obscurité vraiment menaçante pour l’homme est le fait que lui, en vérité, est capable de voir et de rechercher les choses tangibles, matérielles, mais il ne voit pas où va le monde et d’où il vient. Où va notre vie elle-même. Ce qu’est le bien et ce qu’est le mal. L’obscurité sur Dieu et sur les valeurs sont la vraie menace pour notre existence et pour le monde en général. Si Dieu et les valeurs, la différence entre le bien et le mal restent dans l’obscurité, alors toutes les autres illuminations, qui nous donnent un pouvoir aussi incroyable, ne sont pas seulement des progrès, mais en même temps elles sont aussi des menaces qui mettent en péril nous et le monde. Aujourd’hui nous pouvons illuminer nos villes d’une façon tellement éblouissante que les étoiles du ciel ne sont plus visibles. N’est-ce pas une image de la problématique du fait que nous soyons illuminés ? Sur les choses matérielles nous savons et nous pouvons incroyablement beaucoup, mais ce qui va au-delà de cela, Dieu et le bien, nous ne réussissons plus à l’identifier. C’est pourquoi, c’est la foi qui nous montre la lumière de Dieu, la véritable illumination, elle est une irruption de la lumière de Dieu dans notre monde, une ouverture de nos yeux à la vraie lumière
Chers amis, je voudrais enfin ajouter encore une pensée sur la lumière et sur l’illumination. Durant la Vigile pascale, la nuit de la nouvelle création, l’Église présente le mystère de la lumière avec un symbole tout à fait particulier et très humble : le cierge pascal. C’est une lumière qui vit en vertu du sacrifice. Le cierge illumine en se consumant lui-même. Il donne la lumière en se donnant lui-même. Ainsi il représente d’une façon merveilleuse le mystère pascal du Christ qui se donne lui-même et ainsi donne la grande lumière. En second lieu, nous pouvons réfléchir sur le fait que la lumière du cierge est du feu. Le feu est une force qui modèle le monde, un pouvoir qui transforme. Et le feu donne la chaleur. Là encore le mystère du Christ se rend à nouveau visible. Le Christ, la lumière est feu, il est la flamme qui brûle le mal transformant ainsi le monde et nous-mêmes. « Qui est près de moi est près du feu », exprime une parole de Jésus transmise par Origène. Et ce feu est en même temps chaleur, non une lumière froide, mais une lumière dans laquelle se rencontrent la chaleur et la bonté de Dieu.
Le grand hymne de l’Exultet, que le diacre chante au début de la liturgie pascale, nous fait encore remarquer d’une façon très discrète un autre aspect. Il rappelle que ce produit, la cire, est dû en premier lieu au travail des abeilles. Ainsi entre en jeu la création tout entière. Dans la cire, la création devient porteuse de lumière. Mais, selon la pensée des Pères, il y a aussi une allusion implicite à l’Église. La coopération de la communauté vivante des fidèles dans l’Église est presque semblable à l’œuvre des abeilles. Elle construit la communauté de la lumière. Nous pouvons ainsi voir dans la cire un rappel fait à nous-mêmes et à notre communion dans la communauté de l’Église, qu’elle existe afin que la lumière du Christ puisse illuminer le monde.
Prions le Seigneur à présent de nous faire expérimenter la joie de sa lumière, et prions-le, afin que nous-mêmes nous devenions des porteurs de sa lumière, pour qu’à travers l’Église la splendeur du visage du Christ entre dans le monde (cf. LG 1). Amen".

Source: Vatican